Journées de l’économie

Comme chaque année, 10 élèves du magistère (5 L3 et 5 M1), ont eu l’opportunité d’assister au cycle de conférence des Journées de l’économie, à Lyon, du 13 au 15 Octobre 2015.

Premier jour à la CCI de Lyon

Cette année, le programme avait pour fil directeur la question : « qu’attendons-nous… pour agir ? ». La conférence inaugurale, intitulée « Agir pour le climat », ne pouvait que nous rappeler ô combien cette question est d’actualité concernant la politique climatique.

Si la politique climatique mérite évidemment qu’on agisse, nombre d’autres sujets ont intéressé les intervenant cette année. Citons les principaux :

  • « Nouvelles opportunités économiques », où monsieur Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, nous a livré sa vision des nouvelles opportunités économiques dans le contexte des mutations profondes que connaît l’économie française, par exemple du fait de l’essor du numérique, et de la manière dont l’Etat peut les accompagner.
  • « Quelles controverses théoriques en économie ? », en présence de Roger Guesnerie (ancien président de la PSE), Camille Landais, André Orléan, Alain Trannoy et modéré par Antoine Quelles controverses théoriques en économie ?Reverchon. Les intervenants se sont ici intéressé aux controverses théoriques et méthodologiques qui traversent actuellement la science économique, et à sa place dans les sciences sociales.
  • « Quel modèle français dans un monde globalisé ? », en présence de Philippe Aghion, Patrick Artus, Agnès Bénassy-Quéré, James Galbraith, Jean-Olivier Hairault (professeur de macroéconomie au magistère !), Alexandra Roulet et Alexandre Saubot et modéré par Jean-Paul Chapel.
La discussion portait essentiellement ici sur la soutenabilité du modèle social français dans le cadre de la mondialisation des économies. En effet, les pays européens ont des préférences sociales différentes concernant la générosité de la protection sociale, le rôle de l’État ou encore le partage des revenus et le fonctionnement du marché du travail. Il découle de ces préférences, une pression fiscale plus élevée en France que dans les autres pays de l’OCDE, en particulier sur les entreprises et un partage des revenus plus favorable aux salariés, donc une Quel modèle français dans un monde globaliséprofitabilité́ et une rentabilité́ du capital plus faibles que dans les autres pays de l’OCDE. Cependant cela signifie, dans un monde globalisé, avec parfaite mobilité́ des capitaux, une perte d’investissement, de capacité́ de production, d’emplois dans le secteur exposé à la concurrence au profit des autres pays de l’OCDE. Le modèle français est-il alors soutenable ? Est-il possible que au moins le modèle européen converge vers le modèle français.

Chaque jour nous avons eu l’opportunité de rencontrer les intervenants lors du déjeuner organisé par les « Jécos ». Nous avons ainsi, pu discuter avec eux de manière informelle des sujets abordés lors des conférences.

En marge des conférences, le voyage a permis à certains de découvrir la ville de Lyon et aussi de faire connaissance entre élèves de 1ère et 2ème année.

Nous tenons particulièrement à remercier monsieur Tropéano, directeur du magistère, qui a eu la patience et la gentillesse d’organiser le voyage, notre hébergement ainsi que nos déjeuners et qui nous a donné l’opportunité de voir débattre et de rencontrer les meilleurs économistes français et étrangers actuels.